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La politique routière

Principaux secteurs

Ponts et Chaussées

La politique routière

Le Ministère de l’Equipement et de l’Habitat veille à ce que les infrastructures routières suivent les exigences de la croissance économique et sociale, la garantie de la sécurité des usagers de la route et la fluidité de la circulation, en plus de la prise en considération des aspects esthétiques et environnementaux et du développement du parc automobile national.

La stratégie adoptée dans le secteur routier s’articule principalement autour des points suivants :

– Intensifier et améliorer la connectivité entre les différentes régions du pays avec raccordement de dimension inter-régionale et ce :

  • En développant la longueur du réseau autoroutier, l’aménagement et la modernisation des routes classées et des pistes rurales,
  • En permettant aux usagers de la route dans tout le pays d’accéder à une route expresse ou une autoroute sur une distance inférieure à 60 km.
  • En réduisant l’enclavement des zones rurales en aménageant des pistes rurales pour faciliter l’accès des femmes et des hommes des zones rurales isolées au réseau routier classé,

– Maintenir la qualité du réseau routier en réalisant les interventions d’entretien nécessaires afin d’assurer la pérennité des routes et leurs dépendances et valoriser les facteurs de sécurité routière.

 L’infrastructure des routes revenant au ministère, englobe :

-Un réseau routier se compose de :

  • 743 km d’autoroutes en cours d’exploitation,
  • 17 202 km de routes classées (dont 16 818 km asphaltées), réparties comme suit : 4 750 km de routes nationales, 6 513 km de routes régionales et 5 939 km de routes locales.
  • 2045 km de routes en cours de classement.

-Un réseau de pistes rurales d’une longueur de 58.790 km, dont 28.483 km aménagés et 30.307 km en terre.

Portant sur un linéaire cumulé de l’ordre de 2 milliers de Km de routes, devant avoir pour leur quasi-totalité un caractère autoroutier, et devant favoriser l’organisation d’un maillage du territoire en permettant au trafic général d’y accéder moyennant un parcours moyen non supérieur à environ 60 Km.

A ce réseau, seront connectées les voiries d’accès, de dégagement et d’évitement des agglomérations qui jalonnent son tracé

Projets Voies Rapides

Constitué de voies primaires pour les liaisons inter – régionales et cumulant un linéaire de l’ordre de 6 milliers de Km de routes, à même de permettre une diffusion du trafic entre et vers les différentes régions, tout en étant connecté au réseau autoroutier par le biais d’échangeurs.

Ce réseau devrait pouvoir bénéficier de priorités pour des modernisations ou des réhabilitations, travaux visant essentiellement à améliorer les caractéristiques géométriques de ses itinéraires, à augmenter leur capacité et à renforcer leur structure.

Correctement entretenu, prolongeant au niveau régional, la cohérence de l’ensemble du système de transport, et constitué du restant du réseau classé revêtu.

Qui pourra être favorisé, en priorité, par des travaux de maintenance et des programmes annuels d’aménagement et de revêtement.

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